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Ligne d’eau

First sketch of a new work staging the movements of objects and machines. From one screen to another, without changing quay one changes lines or boats.

In fact the films were often used to live performance, playing with and against the sync of the two screens.

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Première esquisse d’un nouveau travail mettant en scène des mouvements d’objets et d’appareils. D’un écran à l’autre, sans changer de quai on change de rame ou de bateau. Zazie n’est plus dans le métro.

Ligne d’eau (1989) alterne des mouvements d’appareils sur des métros aériens et des péniches sur la Seine. Dans ce film il est toujours question d’investir la résolution d’une forme à partir des figures tels que l’accord, le synchronisme, les phases, et leurs variantes déstructurantes (en apparences) : dissonances, asynchronismes etc. Ce film nécessite au moins deux écrans afin de constituer et d’affirmer des écarts dans les processus. La juxtaposition de deux écrans souligne la fusion potentielle de deux images ou leurs radicales séparations. En question cette notion d’articulation horizontale entre les images et non plus seulement la succession verticale d’un photogramme après l’autre. Le double écran horizontal permet de travailler le divers simultané à partir des similarités ou des variantes déployées d’une bande à l’autre. En ce qui concernes Sans Titre 84, et Ligne d’eau, on est en présence du même matériau pour les deux écrans. Dans un cas avec Sans Titre 84, le montage des séquences diverge d’un écran à l’autre, alors qu’avec Ligne d’eau il s’agit du même film projeté avec un retard de quatre secondes entre les écrans. Ce décalage ouvre des horizons et facilite le croisement et l’enchaînement de mouvements dont la projection linéaire simple n’aurait fait qu’effleurer.

Zazie no longer rides the subway.