Archives de catégorie : Films

R

Fr, En, Pt
R

R is a very simple film, flickering and panning which in its silence induces a fugue of rhythms. The center part of the film is a transcription of one of J.S. Bach ’sInvention.

« L’inspiration musicale derrière ce film est double : le film est non seulement bâti à partir d’une partition préalablement écrite, mais il se trouve que cette dernière est directement inspirée de la partition musicale d’un passage de Bach. Ce passage a été déterminant en ce qui concerne l’ordre et la durée des images du film. Si ces images ne sont pas tout à fait arbitraires (en effet, il s’agit d’un champ devant une maison du dix-huitième siècle où un orchestre jouait un air de Bach), elles sont tout au moins complètement subordonnées à la partition : elles “jouent” la composition du cinéaste. Cette composition est bâtie sur 36 angles différents d’un panoramique de 180° du champ et de la maison. La caméra balaie ce panoramique, avançant et reculant aux rythmes variés et en durées variées, selon la partition. R est donc une reconstruction, l’orchestration du paysage, du réel, ce qui privilégie la vision et la volonté de l’artiste aussi bien que l’aspect purement plastique du cinéma.» Deke Dusinberre

Dans l’un de mes premiers films : R (1975), j’ai voulu appliqué à un panoramique de 180° une organisation des prises image par image selon la transcription partielle d’une invention à deux voix de J. S. Bach. Il n’était pas question de reproduire, ni de donner à voir, et encore moins à entendre l’invention de Bach mais, de se servir d’une transcription arbitraire qui assignait à chaque note un angle de prise de vue du panoramique (tous les 5°) et me permettait ainsi, de jouer d’un clavier à raison d’un photogramme par note. Il s’agissait de constituer indépendamment de la valeur de chaque note un système d’équivalence à partir duquel j’organisais les prises (notes / photogrammes) dans un paysage : un jardin à l’abandon devant un logis du XVIII siècle. Je jouais ainsi de ma caméra comme d’un clavier et commençais à parcourir le paysage selon des suites de déconstructions savantes qui illustraient parfois des lignes de développement de formes musicales. On pourrait parler de visualisation d’une polyphonie qui cependant joue avec la sérialisation des photogrammes et inscrit ainsi la musique comme paradigme cinématographique. Déconstruction car le paysage se reconstitue selon des faux panoramiques simples ou complexes selon les formes auxquels je recourais. L’application de canons ou de fugues permettait de mettre en place des voix distinctes en faisant se croiser des mouvements sur le jardin. A la projection, ces mouvements se dissolvaient, sans pour autant se décomposer en une suite effréné de plans compressés.

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« …these images are not totally arbitrary (in fact, we see a field in front of an 18th century house where an orchestra played an aire of Bach), they are totally dependent on the score: they play the filmmaker’s score… So R is a reconstruction, an orchestration of a landscape, of the real, which privileges the vision and the will of the artist as well as the specifically « plastique » aspect of cinema. » Deke Dusinberre Musique Film A986

R é um filme muito simples, piscando e flicando e que em seu silencio induz a uma fuga de ritmos. A parte central do filme é uma transcrição de uma invenção de J.S. Bach.

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Miles

Il s’agit avant tout d’un portrait de Miles McKane. Faire le portrait, tirer le portrait sont des modes de perpétuation/appropriation de l’image d’une personne. Un portrait cinématographique échapperait-il à cette règle ?

This film is a portrait of Miles McKane. How to capture an image, how to convey feelings. From privacy to public, what is gained, what is lost ?

Image of a present, given as a distant time.

Miles 2

Éliclipse

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ÉLICLIPSE multiplie les points de vue sur Paris en recourant à un support de communication banale: la carte postale. 154 cartes postales ont été coupées en bandes verticales et mélangées deux à deux. Le mélange des cartes s’est fait selon divers critères parmi lesquels on peut distinguer les critères: politiques, plastiques, historiques, humoristiques, etc. Une fois les objets définis, le film joue une improvisation plus ou moins préparée.

Œuvre appartenant au Forum des Images (Vidéothèque de Paris) et au Museum of Modern Art (New York).

Eliclipse 4« In two films by yann beauvais, the issues of architectonic representation and monumentality are dealt with directly. The cut-up postcard and photograph serve as material through which beauvais constructs a recomposition of architectonic space in his films, Eliclipse and Sans Titre (1984). In Eliclipse, postcard images of Parisian landmarks are cut into vertical bands; every other stripe of the image is replaced with a corresponding stripe from another postcard image, resulting in the blend of the figuration of the two images. Intriguingly, this manual collage procedure could be done in video by mixing two images signals with a square wave matrix. The artisanal cut and paste of the actual postcard rather than an electronic interspersion of two signal-based images is, however, a choice which is distinguishes two distinct phases of production, first, a physical cutting of the profilmic object, to be followed by the montage of the film. The bifurcation and intermittancy of images that results is not simply analogous to the video process. It rather insists on the plastic materiality of cutting and montage. The edited film then moves us from one blended combination to another, sites which exist only as the conflation of two referential sites, views simultaneously doubled and bifurcated. Within the ellipsis performed upon the pictorial unity, the insertion of another image which is at once different and similar leads to a consideration of these monumental views as symbolic sites. No longer granted their integral monumental unity, they yield something of their symbolic power as souvenir image. »
Maureen Turim in The Displacement of Architecture, Avant-Garde Films in Cinema & Architecture, Iris n° 12 Méridiens Klincksieck, Paris 1991

Film belonging to the Forum des Images (Vidéothèque de Paris) and to the Museum of Modern Art (New York).

 

Eliclipse  001

Disjet

Film dédié à Miles McKane. Disjet n’est pas à proprement parler un journal filmé, il ne respecte pas la chronologie des événements, il met en situation, en écho des événements.

La plupart du film est en négatif couleur, parfois noir et blanc, conférant aux images une nature particulière : mémoire de l’image à venir. Image qui ne vient que rarement dans sa forme habituelle.

Disjet boys kiss

« Disjet, le reportage filmé d’un voyage, qui ne se préoccupe guère de l’ordre chronologique des événements. Des images de la Côte d’azur des années septante se font l’écho d’images de la même côte dans les années cinquante. Des îles italiennes se retrouvent en mer du Nord. La couleur se mélange au noir et blanc, les positifs aux négatifs, les prises personnelles aux plans trouvés, le tout se fondant en un palimpseste dans lequel le temps et l’espace semblent se multiplier à l’infini. » Willem De Greef

disjet demo

« BEWARE! Cushions and cosy-on-the-sofa can’t cosset you, this ain’t no OUR HOLIDAY slide show: diagonal splice slicing the screen; scene-stealing negative/positive images wrestling their way in from opposite directions; dizzy turquoise fruit blossoming amongst silver leaves, scarlet sky and emerald-edged clouds a backdrop; strange cacti fountain-burst amongst pale violet plants; a wave turned upside down to tumble from overhead like a roof caving in, inside-out spume retracting, scrolled, unfurled; summer showers give golden a whole new meaning; travelling the tune scent length of water spurt; erotic fringes of foam; ti voglio bene, assai assai a sigh; immolation in grey flames like plumped-up pillows of plumes; triumphal arch jives and shimmies, architectural hussy flaunting itself from every angle, CHECK OUT THESE MOVES, would that you could twist so good; strobing bands of color like neon lights flickering in a fever dream; vertical gliding/shuddered horizontal arrivals/mounting, rising,/liquid projectiles/molten water like metallic sap/night/day light beneath a bridge into a tunnel chopped and backtracked never getting there until phew, you’re through. » Sandra Reid

 

This film is dedicated to Miles McKane

« Disjet is a diary which takes on memory, personal and social memory a trace of events which from echo to echo summon up others; and in its way landscapes which lead to distant memories thus call forth some more recent. From a window, others appear; trace of various places of dwelling or transit. The negative allows the memory to form in scattered units; usually the positive is used in filmed diaries (is that not so of reality ,), but, the positive makes visual reference too easily and more readily constitutes the beginning of a narration. With the negative the visions become painterly, formal in one sense, more adequate for the composing elements of memory. These does not exist a tidy memory, one well-defined (order enforced), gathered up, precise. Nothing of all of that, just some scattered fragments, some flights in rhythm. Memory is first of all formal, memory has little to do with stories, subjects… Memory is the power of the lapse of memory. » yb 83

 

Temps de mètre

Interrogation sur les unités dites minimes du cinéma. La conjugaison de ces unités produirait du sens. Valeur ou petit traité de la communication, le mètre s’impose et nous épuise par sa superbe, son éternité. Répétition quand tu nous tiens… « Temps de mètre est son film le plus pur, le plus dur, car c’est une présentation des unités de mesure : le photogramme, la pellicule, l’écran, le temps et bien sûr, le mètre. Le film est systématique et uniforme comme se doit de l’être toute unité de mesure; les variantes rythmiques, les accelerando, et les ritardando qu’on croit voir dans l’écoulement de ce mètre élastique ne sont que des illusions rétiniennes et/ou cérébrales. » Deke Dusinberre.

Temps de metre 100 : 00

Œuvre appartenant au Museum of Modern Art (New York).

1980, 17’, 16 mm, color, silent, 24 fps

Either the meter : unit of measure.
Either the frame : space time unit within the film strip.
Either 24fps : speed unit of the apparatus.
Either the screen : canvas without retina, the meter at it’s square.
Either the projection : the meter taken to its cube.

The sum total of these units produces its meaning. Abstract value or short essay on communication, the meter dictates, tires us by its arrogance, its relentlessness.
The tacit agreement is what is at stake in this film whose screening at the limit is superfluous. In this sense it also questions the measure of the maitre.

Film belonging to the Museum of Modern Art (New York)

Temps de metre Contact print  and  rephopographed meter

Ligne d’eau

First sketch of a new work staging the movements of objects and machines. From one screen to another, without changing quay one changes lines or boats.

In fact the films were often used to live performance, playing with and against the sync of the two screens.

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Première esquisse d’un nouveau travail mettant en scène des mouvements d’objets et d’appareils. D’un écran à l’autre, sans changer de quai on change de rame ou de bateau. Zazie n’est plus dans le métro.

Ligne d’eau (1989) alterne des mouvements d’appareils sur des métros aériens et des péniches sur la Seine. Dans ce film il est toujours question d’investir la résolution d’une forme à partir des figures tels que l’accord, le synchronisme, les phases, et leurs variantes déstructurantes (en apparences) : dissonances, asynchronismes etc. Ce film nécessite au moins deux écrans afin de constituer et d’affirmer des écarts dans les processus. La juxtaposition de deux écrans souligne la fusion potentielle de deux images ou leurs radicales séparations. En question cette notion d’articulation horizontale entre les images et non plus seulement la succession verticale d’un photogramme après l’autre. Le double écran horizontal permet de travailler le divers simultané à partir des similarités ou des variantes déployées d’une bande à l’autre. En ce qui concernes Sans Titre 84, et Ligne d’eau, on est en présence du même matériau pour les deux écrans. Dans un cas avec Sans Titre 84, le montage des séquences diverge d’un écran à l’autre, alors qu’avec Ligne d’eau il s’agit du même film projeté avec un retard de quatre secondes entre les écrans. Ce décalage ouvre des horizons et facilite le croisement et l’enchaînement de mouvements dont la projection linéaire simple n’aurait fait qu’effleurer.

Zazie no longer rides the subway.

VO/ID

VO/ID juxtapose deux textes distincts, l’un en français l’autre en anglais. Les textes interrogent l’art et le cinéma expérimental, le rôle du marché dans le façonnage de critères esthétiques, et la politique actuelle… Dans chacun des textes des mots usuels de l’autre langue surgissent créant une indétermination du mot à tel ou tel discours. Cette indétermination s’accroît par les nombreux jeux de mots créés entre les deux langues. Ce qui entraîne une lecture double: verticale et horizontale favorisée par le mot à mot. La durée d’exposition de chaque mot dépend de la rythmique de chaque langue, mais leur apparition en blanc ou en noir n’y est pas soumise. Face à ces textes, deux sons interviennent et perturbent autrement la concentration requise par les textes projetés. La lecture horizontale des deux discours est souvent en contradiction manifeste avec le signifié de ces derniers. Ce troisième discours visuel est ludique, cassant, se moquant du sérieux du/des discours.

Son : Gilles Deleuze lisant un texte de Friedrich Nietzsche sur une musique de Richard Pinhas et Mick Jagger, Cock Sucker Blues

Œuvre appartenant aux Archives du film expérimental (Avignon), au Musée National d’Art Moderne (Centre Georges Pompidou) et à l’Art Gallery of Ontario (Toronto).

 

VO/ID places side by side two distinct texts, one in French, the other one in English. Both texts deal with art and politics, with politics of art and its market. The field occupied within the art world by experimental film and their makers is investigated. Two distinctive soundtracks (sexuality on one side, philosophy on the other) distract the viewer from his understanding of the written word.
Between the two visual texts, bilingual puns are produced, inducing a third text (language). this new text authorizes a horizontal reading of the film which contradicts the flow offered by the two screens. Word after word the third text makes fun of, a mocking parody of, the seriousness of the Discourse.

Sound : Gilles Deleuze reading a text by Friedrich Nietzsche on a music by Richard Pinhas and Mick Jagger, Cock Sucker Blues

Film belonging to the Archives du film expérimental (Avignon), to the Musée National d’Art Moderne (Centre Georges Pompidou) and to the Art Gallery of Ontario (Torontovoid 001

RR

Deux écrans permettent ici de souligner le paradigme musical dans la mesure où quelle que soit la position que l’on donne aux bobines (droite ou gauche) à la projection, on aura toujours affaire à un thème se développant simultanément avec son reflet. Développement en inversion du même thème que la musique a exploité. L’usage du miroir permet d’éviter la question de la réalité de la représentation. Celle-ci n’a pas d’importance puisque nous sommes dans le royaume du reflet, du simulacre. Impossibilité de déterminer donc qui est le reflet de quoi. Les deux images fonctionnant comme le reflet l’une de l’autre dans un incessant va et vient qui répète, dans une certaine mesure, le parcours que suivent les (faux) panoramiques constituant le film.

Par le doublement en miroir du premier film, RR, dévoile de manière plus explicite la structure musicale implicite sur laquelle il était construit. Les images se mirant, tous écarts entre elles déclenchent de subtiles variations évoquant les combinaisons à partir d’un thème que toute improvisation convoque. Le film propose un développement tel dans sa forme et ses mouvements latéraux que son doublement dans la durée, et sa projection inversée gauche droite souligne les qualités de symétries inhérentes à sa spatialisation, à son expansion.

Œuvre appartenant à une collection privée et aux Archives du film expérimental (Avignon).

En savoir plus sur R, RR et Quatr’un.

1976-85, no specific version, 16 mm, B&W, silent, 24 fps

Any attribution for left and right will always induce a mirror image. It is therefore impossible to decide which screen mimes the other. Both produce a specific experience around the notion of fugue which was so important in baroque music.

Film belonging to a private collection and to the Archives du film expérimental (Avignon).

 

Journaux

Sketches from different locations : in the States, New York mostly downtown, Versailles and its garden on crispy winter day, and different places in Paris. The film ends with a land art piece of Miles McKane.

Journaux super 8

http://www.lightcone.org/catalogue/film.php?film_id=107

Journaux S 8 NY

Principalement des esquisses de différents lieux traversés: les États-Unis, Versailles et Paris. Le film se termine sur une sculpture de Miles McKane.
http://www.lightcone.org/catalogue/film.php?film_id=107

SANS TITRE 84

 

Sans titre  1a

SANS TITRE 84 utilise des photos découpées en bandes verticales, horizontales et diagonales d’un objet hautement valorisé, l’Arc de triomphe de Paris. Chaque photo n’a que peu d’intérêt, elle n’est que le moment d’une série qui se dirige dans deux directions. La sérialisation des photos appelle le temps. La série façonne un temps qui subvertit la photo. Chaque photo des 4 séries (une autour de l’Arc: 24 positions de prises de vues respectant l’inscription au sol d’une étoile à 24 branches, les 3 autres allant vers l’Arc de trois avenues différentes) est banale, standardisée. Le mélange des vues (2 à 2) produit de nouveaux objets qui mettent en place des moments distincts dans la rotation autour de l’Arc. Ainsi des architectures sont-elles invoquées, convoquées dans leurs restitutions différentielles de l’objet initial. L’objet se perd dans son image deux fois doublée et se reconstitue démembré. A chaque fois que le «cher objet» s’approche au plus près de sa configuration perdue, l’autre réapparaît et heurte de son hétérogénéité la belle homogénéité refusée.

sans titres 84 prépa

Œuvre appartenant à une collection privée et au Musée National d’Art Moderne (Centre Georges Pompidou)

 

sans titre 84 prépa 2

Sans Titre 84 employs photos of the Arc de Triomphe which are then cut into vertical, horizontal and diagonal strips. The serial aspect of the photos invokes time, shaping time which subverts the still photos. The Arc transforms itself by coupling with itself. the instantly recognizable identity of the object is thus short-circuited, creating tension in the gaze which seeks to re-establish that lost of identity, for the object gets lost in its twice doubled image and must reconstruct itself, dismembered. The image paradoxically and simultaneously gives of itself in order to withhold. The Arc de Triomphe’s power is such that, even though heavily reworked through the strips, it tends to efface this reworking. Hence the necessity of twinning the screens. Offering a twin, if not identical one, which will attack the « much longed for » (politically, symbolically, touristically) object. Movements are simulated, realm of imitation, simulation of cinema. The film presents false movements. The work of fiction.

« Even more systematic in its découpage, Sans Titre takes as its raw material photos of the arc de Triomphe taken from each of the avenues that join as the star geometry which gave the site its former name of Place de l’Etoile. These views are interwoven using the same type of vertical striping used in Eliclipse: here, because the arch remains the object depicted in each image, a different result is obtained. The structural dismembering and reconstructing of the referential architecture form furnishes a series of new, inventive architectural designs, constructs free of the determining laws of the simple arch form, as well as the symbolic signifiance this monument has garnered. Architecture becomes hypothetical, redefining itself in an imaginary imaging of shifting elements. Displacement is the prionciple taht allows for this realignment of geometries against symbol and function.
Beauvais shows also Sans Titre in double projection which introduces into the reassembled forms a visual doubling. In both versions, the film prposes to divest the image of the monument of its held significations, to erect instead a structured vision entirely based in film montage itself, without title, perhaps, to indicate this effacement of prefigured signifiance. »
Maureen Turim in The Displacement of Architecture, Avant-Garde Films in Cinema & Architecture, Iris n° 12 Méridiens Klincksieck, Paris 1991

Film belonging to a private collection and to the Musée National d’Art Moderne (Centre Georges Pompidou)