Archives mensuelles : mars 2014

des rives

Installation, 1998  double écran séparé dans l’espace  formant un angle de 120° son stéréophonique , Separate Twin screen, stereo sound by Thomas Köner

Des Rives est une installation cinématographique consistant en trois projections simultanées dans un environnement sonore spatialisé par Thomas Köner. Deux projections côte à côte sur des écrans bifaces, la troisième au sol, les séparent. Sur les deux écrans suspendus du sol au plafond nous sommes immergés dans la ville de New York alors que sur l’écran anamorphique au sol nous sommes confrontés à un autre espace : les vagues de l’océan pacificique.

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Dans Des Rives sont entremélés des travellings de rues et avenues de Manhattan et autour de Manhattan à partir du New Jersey, de Brooklynn et Queens. Chaque image projetée sur ces écrans est un composite de trois vues distinctes de New York, assemblées comme les pâles d’un éventail.
La projection sur le sol est de forme trapéïzodale. Une ligne de lumière qui sépare les deux écrans suspendues et offrent une vision de la « nature » : des vagues se brisant sur des plages de Californie. Ce projet consiste à faire se côtoyer deux champs que tout oppose selon une mise en espace particuculière qui permet la perception d’une simultanéïté d’impressions visuelles et auditives correspondant à un effondrement de repères, autant qu’a l’affirmation du fragment comme instance de subjectivation de la nature et de la culture.

Collection : Musée National d’Art Moderne, Centre Georges Pompidou Paris , commanditaire de la pièce avec l’ AFAA, Villa Medicis hors les murs

 

Des Rives is a cinema installation consisting of three simultaneous projections in a sound environment. Two screens suspended in the air bathe the public in scenes of New York City. Multiple, fragmented images which wander across the surface of the projection screens. An incessant superimposition of visual and tonal strata intensifies the fragmentation, the deconstruction of a city : New York.
The image collide multiple and simultaneous views of Manhattan and Brooklyn, producing a moving kaleidoscope in the shape of a fan. The city is seen through wipers. A vertigo is set by the different movement within the image as much as by their treatment. The scale of the screen is not monumental, viewer are part of the image and interfere within the space.

The performance Des Rives is the latest work by the artists yann beauvais (F) and Thomas Koner (D). It is the spin-off an installation of the same name, in which a ride through New York City is transformed into what is practically a synesthesic experience. With a reworking of certain urban sounds as its point of departure, the music of Thomas Koner generates tension that elicits the film images through its intensive rhythms. The way of dealing with the voice, the offset overlay of image upon image like roofing titles make the performance into an experience in which the body become involved in a number of different respects.
The beholder is literally imprisoned within the sound, drawn into its multivarious circulating movement. With several loudspeakers arrange around the periphery, Thomas Koner produces a sort of tonal depth which endows the physical space – thought not the image- with a heightened reality.

Public collection : Musée national d’art moderne Centre Georges Pompidou

Visit Thomas Köner’s website

Read « Remembrances of things past » by Louise Crawford or see the full list of published texts

 

 

 


Visitez le site de Thomas Köner

Lire « Déambulations à travers quelques films et installations de yann beauvais » (extrait sur Des Rives) de Muriel Caron, lire « Un cinéma de la réminiscence » de Emmanuel Lefrant ou accéder à la liste complète des articles publiés sur Des Rives

According to…

Installation / Performance 1979-80 Partition papier qui est à la fois le film à jouer en 16mm et la partition à partir de laquelle Martin Davorine Jagodic a composer la pièce

Paper Frozen Film Frame,  score for a 16mm projection  and score for music piece by Martin Davorine Jagodic

Avec According to… je donnais à Martin Davorin Jagodic la partition du film. L’image précédait le son. Cette partition, cet objet était le frozen frame du film même : contact d’un ruban de papier perforé d’articles écrits pour un journal.
Sur le film, le ruban est perforé de deux manières. La première : les petites perforations qui instaurent la continuité ; la seconde : de grosses perforations qui apparaissent et disparaissent de manière anarchique à l’écran : série de l’aléatoire, de la discontinuité. A partir de cette partition Martin Davorin Jagodic a conçu une bande-son qui en se limitant au résidu d’un accord inversé d’un mouvement d’une symphonie de Malher (la Quatrième) permettait un jeu de variation constant qui ne répétait ni n’illustrait les variations de l’image.

« Toute relation entre image et son est arbitraire. A l’opposé d’une trame narrative de l’image qui cherche à accréditer la thèse d’une identification possible entre les deux objets, une image qui ne représente, montre la différence objective entre le son et l’image. Maintenant leurs relations ne peuvent qu’être formelles. Dans According to… de yann beauvais c’est le même matériau qui est à la base aussi bien du film que de la musique. Plus précisément pour la musique, ce n’est pas le déroulement, l’enchaînement des bandes de papier perforé tel qu’il est réalisé cinématographiquement, mais c’est la partition même (superposition de ces mêmes bandes) qui conditionne la formulation musicale. Actuellement ce travail n’est pas terminé; il s’agit plutôt, d’une maquette qui fait entendre plusieurs types de matériaux utilisés et d’une des solutions possible de leur mise en forme. Dans la version définitive le nombre de superposition de ces éléments doit correspondre à la globalité de partition de l’image. Mais c’est une globalité qui n’est plus organisée spatialement dans un cadre; en même temps que toute verticalité, par séquence, peut se produire, interviennent des déplacements horizontaux correspondant aux bandes de papier perforé comme si celles-ci se déplaçaient de gauche à droite, hors du cadre de la partition. Les « indicatifs » sont composés pour bande(s) magnétique(s), pour un nombre indéfini de clavier (acoustique et électronique); la pièce peut être aussi exécutée en direct par plusieurs musiciens avec ou sans bande(s) magnétique(s). »

Martin Davorin Jagodic, notes de programme, jan 81

With According to, I gave to Marin Davorin Jagodic the film as a score. In this project, image was before music. This score as a frozen film frame of the film itself was done as a contact sheet (rayogramm) of some of the articles I wrote at that time for Gaipied and some others newspapers. The film, the strip, was perforated along two different ways: one with small holes was setting up continuity while the bigger ones were dealing with chance, discontinuity. From this score, Martin Davorin Jagodic created a sound track using the residue of a chord from a movement of a Malher’s 4th Symphony. From this inverted chord, he was able to produce a set of variations that were not duplicating or illustrating of the image variations.

 

est absente

Convoquer la poésie comme nécessité sans recourir à des images autres que celles de texte.
Retrouver la force, les rythmes, l’affect de ce qui était, ce qui est en jeu dans cette poésie lors qu’on la découvre.
Aujourd’hui, lire Rimbaud cela signifie partager ses expériences, ses désirs devenant les nôtres. Cela veut dire établir des liens ténus entre sa quête individuelle et les enjeux de la culture gay contemporaine.
J’ai essayé de retrouver l’urgence de la poésie en sélectionnant des fragments de poèmes. Reliant des périodes distinctes dans ses écrits, je souhaitais donner envie de le lire de nouveau.

How to convey poetry as a necessity without using image?
To recover the strength, the rhythms, the pathos of what was, what is at stake for a reader discovering this poetry.

Reading Rimbaud today, means to relate his experiences, his desires to ours, it means that we see a strong connection between his quest and what is today at stake about gay issues.
Selecting pieces of poems and letters I have tried to give back a kind of emergency I sense within his poetry. Connecting different periods I wanted to give the desire to read him again and anew.

est absente 7

d’un couvre-feu

Ce film travaille à partir de quelques éléments glanés ici et là pendant ce mois de novembre 2005. Il s’agissait de s’approprier et de redistribuer quelques séquences, en les recadrant lors de leurs capture autant que lors du montage afin de les redonner à voir ou à revoir. Des rythmes du rap et de funk des favelas de Rio permettent de situer autrement ces images en les inscrivants comme des sons de noirs, autant que comme sons de banlieues ou de favelas. Ces musiques écrasent le comment taire officiel des bandes d’actualités, elles permettent d’envisager d’autres lignes de fuite que les émeutiers ont su manifesté en se jouant du colonisateur blanc.

bus

En novembre, à la suite de l’électrocution de deux adolescents dans un transformateur EDF, alors qu’ils tentaient de fuir la police qui les poursuivait, des émeutes éclatèrent dans de nombreuses banlieues françaises. Du jour au lendemain les jeunes des banlieues occupent un espace politique et forcent ainsi l’attention des médias.
On constate que les émeutes dévoilent avec éclat l’aveuglement sidérant de la société française vis-à-vis du racisme inhérent de sa pensée universalisante qui disqualifie toutes différences au profit d’un intégrationisme abreuvé de colonialisme.
L’aveuglement de la société et que révélèrent les émeutes se ressent dans les lois d’exceptions mises en place par un gouvernement néo-libéral qui justifiait la déferlante répressive autant que dans l’assentiment d’une majorité de citoyens quant à l’application de ses lois. La reprise de la loi instaurant l’état d’urgence de 1955, ne manquait pas de souligner la permanence refoulée de la guerre d’Algérie. On aurait pas pu imaginer meilleur moyen pour perpétuer l’exclusion, sauf à faire appel aux services de nettoyage du ministre de l’intérieur qui piaffe d’impatience d’user de ses Kärcher.

http://www.ubu.com/film/beauvais_duncouvrefeu.html

This film is based on several sequences recorded here and there last November, 2005. What was at stake was to redistribute these sequences by reframing while re-shooting them and by editing in such way as to see again or differently those sequences. Rap beats as much as Rio’s favella funk , contribute to give another environment to these by affirming the fact that there are sound produced by blacks, as much as sounds made in the suburb and in the favelas. These songs smash through the official voiceover of the news, they permit us to consider other points of view that the rioters had already shown in questioning the white colonizer.

In November, following the electrocution of two teenagers in a power substation, while they tried get away from the cops, riots broke out in many French suburbs. Each of those days, young people of the suburbs occupied a political space, forcing the attention of the media.

People frequently realized that the riots revealed the glaring blindness of French society with respect to the inherent racism of its universalizing thought which disqualifies all differences in favor of an integrationism strongly tinged by colonialism. The blindness of society that the riots revealed, was felt in the laws of the “State of Exception” established by a neo-liberal government which was enough to justify the wave of repression for the majority of the citizens of France. The reinstatement of the law establishing the state of emergency of1955, underscored the enduring though repressed presence of the War in Algeria. One could not have imagined a better means of perpetuating exclusion, except to call upon the special clean-up squad of the Minister of Interior, eager to deploy the tools of its trade.

en joue
http://www.ubu.com/film/beauvais_duncouvrefeu.html

A s batidas do rap, tanto quanto o funk das favelas do Rio de Janeiro contribuem para dar um outro ambiente para estes lugares, afirmando o fato de que há som produzido por negros, assim como som feitos no subúrbio e nas favelas. Essa canções esmagam através da narração oficial da notícia, elas permitem-nos considerar outros pontos de vista que os manifestantes já haviam mostrado no questionamento do colonizador branco.  Food footage das motins nas suburbia de Paris em Novembro 2005.

Toque de alerta

http://bcubico.com/dun-couvre-feu-legendas/

A indiscernibilidade entre arte e acontecimento está na trama de d’Un couvre feu, 2005, de yann beauvais, cineasta experimental que aborda aí o video, e também a televisão e arquivos da internet, criticando os mediums de dentro, mas em um desvio extradisciplinar rumo a um pensamento da métropole contemporânea. A atenção aos ruídos do mundo é a marca desse artista. O vídeo, cuja operação principal beauvais vai nomear como monter/sampler, retoma, reenquadra e busca desestabilizar o sentido da informação disseminada em diversos circuitos, em torno dos distúrbios de jovens nas periferias de Paris, em outubro de 2005. Ao retrabalhar em sampling o material filmado diretamente do monitor de tv por Edson Barrus, mixando-o a imagens da internet, beauvais extrai o máximo de possibilidades da sua estratégia de resistência à indústria cultural:

Restos de uma indústria que se recicla, a imagem cinematográfica – mas deveríamos dizer a imagem em movimento em seu conjunto – chega a um paroxismo de ubiquidade e de consumo, índices de uma sociedade espetacular. A imagem, como a matéria e a energia, entra em um ciclo infinito de recuperação-transformação-difusão.[1]

Compreendendo a criação como ‘coleção, destruição e reconstrução, recriação’, beauvais insiste em que ‘toda fonte visual, sonora ou musical é hoje reciclável’. Ele escreve, com Bouhours: ‘Sob a noção de recuperação, aflora uma tipologia de processo da imagem, de détournement, estoque, remix, reapropriação.’[2] Em sua pesquisa, yann beauvais interroga ao mesmo tempo o filme, o vídeo e a televisão enquanto veículo de enunciação. As práticas auto-críticas do cinema experimental são deslocadas para o campo das novas medias, assumindo um domínio de problemas advindos do uso da tecnologia:

Na era do numérico, a desmaterialização dos suportes, a ausência de perda de qualidade entre o original e cópia poem em crise seu estatuto respectivo. (…) Através dos instrumentos de reprodução e difusão surgem zonas de livre troca, que escapam por um momento às leis da performance econômica.[3]

A estratégia fílmica de Barrus que detona o processo de d’Un couvre feu é esboçada em seus Documentos (registros singulares da informação multi-mediática que envolve a vida nas métropoles globais). Ao assumir a reciclagem de modo enfático, essa série de vídeos reescreve o numérico, confrontando criticamente as novas modalidades de extração da imagem com as táticas do filme estrutural dos anos 1960 – a não-linearidade discursiva, o caráter processual, a anti-montagem. A tecnologia do vídeo é investigada por Barrus em seus parâmetros sonoros e visuais, de mesmo modo que em sua temporalidade, como no curtíssimo Página Virada (2006), espécie de homenagem a Yasser Arafat, então recém-desaparecido. O vídeo dura um sopro, o tempo exato em que a página do Le Monde com a imagem do grande líder palestino estampada leva para ser virada pelo leitor. Montagem=Sampleagem=Captura.

A impureza e o caráter direto dos Documentos, em que os trechos captados não recebem tratamento posterior, mas o ritmo é definido no próprio processo de filmagem, trazem a vibração do dispositivo metropolitano – que ressurge ‘inatualizado’. Como oberva beauvais, a refilmagem ‘torna claros alguns mecanismos de assujeitamento a que nos dobramos quando vemos o acontecimento difundido por nossas telas catódicas’.[4] A câmera de Barrus traz indícios do lance da captura, suspensos em atraso: a respiração, a sombra, as hesitações de seu corpo marcam a imagem, de mesmo modo que o jogo deliberado dos reenquadramentos. No caso de Barrus, ‘é a resposta com relação ao lance direto que constitui e motiva a apropriação ao vivo e, por consequência, o détournement’[5]. A difusão de tv, nos Documentos, é ainda transformada pela textura intensa, a explosão dos píxeis, os moirés multicores que podem invadir parte da tela, traços dos deslocamentos de mediums. ‘Não se trata sem dúvida da mesma espetacularização – escreve o cineasta francês, recusando uma assimilação historicista do monter-sampler – nós não estamos em um néo-situacionismo, mas em uma outra operação, que visa dispor dos elementos audio-visuais afim de pensar.’[6] Para ambos os artistas, a proliferação implicada no procedimento de samplear promove um tipo de distância que evidencia a fabricação da imagem, seu aspecto não-verossímel.

Em d’Un couvre feu, a captura de Barrus ela mesma deflagraria a operação crítica desdobrada em complexidade por beauvais em sua montagem-sampleagem: a filmagem direta da tela de tv sublinha o ‘tratamento’ ideológico do acontecimento – em um ‘no comment’ que traduz a imediaticidade de sua intervenção. Já beauvais investigará, em sua proposta de sampling, outros canais de informação, buscando arquivos de imagens que seriam posteriormente reciclados. Nesse desdobramento de autorias cada vez mais provisórias, é gerado um ready-made de segundo, n graus, e configuram-se desvios, dissociações e interrupções da estrutura som/imagem. Jogando com mais um clichê das periferias globais, beauvais toma emprestado o batidão ‘Som de preto’[7] das nossas comunidades, dando outra dinâmica às ações dos jovens discriminados em Paris. O funk brasileiro reenquadra o caos e o abandono da periferia parisiense, redesenha as imagens dos ônibus incendiados, grita por sobre as vozes brandas dos debates televisivos. d’Un couvre feu ressalta o aspecto caótico das métropoles cognitivas, manifestando a articulação poético-política de um dispositivo em aceleração crítica.

Cecilia Cotrim, outubro de 2009.

in Querer a multidão: arte contemporânea e dispositivo metrópole de Cecilia Cotrim  no VII Fórum Brasília de Artes Visuais Arte e arquitetura: balanço e novas direções

[1] yann beauvais, Jean-Michel Bouhours, ‘La propriété, c’est le vol’. In Monter Sampler, Paris, Centre Georges Pompidou, 2000, p. 18.

[2] Idem.

[3] In ibid, p. 20.

[4] yann beauvais ‘La vidéo selon Edson Barrus’. in Revue & Corrigée nº 78, dez. 2008.

[5] Idem.

[6] In ibid.

[7] funk de Amilcka e Chocolate.   

Palestine libre

Une manifestation contre la venue du président américain G.W Bush (junior) en France s’est transformée en manifestation de solidarité avec la Palestine. A Paris en 2004

A demonstration against the European tour made by Georges W. Bush (junior) became rally for Palestine cause. Paris 2004.

Pain Bagna

 coréalisé avec Edson Barrus

Des films de famille 16mm des années 70 sur la côte d’Azur, re-filmés en numérique lors de leurs projections.
Le montage fait dans à la caméra par un cinéaste anonyme n’est pas plus élaboré que la succession des plans composant chaque bobine, dans lequel on ressent ce désir de bien faire, du film.
Le léger ralentissement lors de la projection, conjugué au recadrage de l’image, la transforme en un enregistrement souligné par l’utilisation de l’appareil photo numérique.
Un montage secondaire a été effectué afin d’induire d’autres rythmes de ces représentations d’un autre temps dont la seule trace serait ces quelques images vacillantes aux filages irréguliers, aux grains ténus, fortement marquée par un amateurisme sans qualité.
On souhaitait retrouver à la projection la pratique de l’enregistrement.

Film based on 16mm found footage from the 70’s. They were diary films made on the French Riviera, which we refilmed while screening with a digital caméra. 

The editing made by the anonymous filmmaker reflects the shooting. The slow motion due to the screening projection speed we choose and the reframing reshaped the document.
During the projection we were making new editing while shooting.

Köprü Sogaki

co-réalisé avec Edson Barrus

Un voyage à travers la Cappadoce, au printemps dernier. Les strates des paysages et les couches souterraines façonnent la perception de l’environnement. Captures multiples de photos et de séquences au moyen d’un téléphone portable et d’une caméra. Toutes ces strates géologiques visibles et souterraines sont actualisées au montage, lequel multiplie les surimpressions en fonction des textures, matières, ou accidents. Les processus de montage désorientent l’œil et l’oreille. Rencontres fortuites.

made with Edson Barrus 2009, miniDV,color, sound, 32’40

A trip through Cappadocia, last spring. Landscapes stratas and the underground layers build up our perception of the surrounding. Photos andfilms sequences were taken with a cell phone and a digital camera. All those visibles geological stratas are brought up through editing, which multiplies the overlaps according to texture, matter and coincidence. The editing process disrorient the eye and the ear.

Köpru Sokagi 1

affection exonérante

Fr, En, Pt

L’affection est à la fois source de vie et de destruction. La lumière pulse l’énergie colorée et nous entraîne au loin. on est dans la matière et dans lumière.

Filmé avec un portable.

Affection, which can destroy, can also produce solace. The intense brightness (and implied heat) and flicker suggest a sexual intensity and yet a kind of ominous destructiveness.
Shot with a cell phone.

Afeto, que pode destruir, também pode produzir consolo. O brilho intenso (e calor implicito) e pulsante sugerem uma intensidade sexual e ainda uma espécie de destrutividade sinistra.  feito com um telefone celular.

http://lesbellesimages.net/chapitres/premiere-hypothese/entretien-yann-beauvais?page=1

Son / Sound : Karlheinz Stockhausen + yann beauvais
affection exonérante 1affection exonérante 2

fin de partie

19 mars 2009, fin d’après midi, en reparcourant là rebours de la trajet de la manifestation de ce jour entre bastille et filles du calvaire.

filmé avec un portable

https://www.youtube.com/watch?v=VL7OIfPHQr4

March 19, 2009, late evening,
walking back along the path of a demonstration which took place that afternoon against the crisis and the Sarkozy’s governement policy.
Shoot with a cell phone
Capture d’écran 2014-11-04 à 10.13.39